WARDI de Mats Grorud - Novège, France, Suède - 2018 ‧ Animation ‧ 1h 20 - VOSTF

"Beyrouth, Liban, aujourd’hui. Wardi, une jeune Palestinienne de onze ans, vit avec toute sa famille dans le camp de réfugiés où elle est née. Sidi, son arrière-grand-père adoré, fut l’un des premiers à s’y installer après avoir été chassé de son village en 1948. Le jour où Sidi lui confie la clé de son ancienne maison en Galilée, Wardi craint qu’il ait perdu l’espoir d’y retourner un jour. Mais comment chaque membre de la famille peut-il aider à sa façon la petite fille à renouer avec cet espoir ?"

Ce film est une plongée dans le camp de Bourj et Barajneh, camp de réfugiés palestiniens au coeur de Beyrouth. Un camp créé en 1948 (date repère du film ) mais qui existe toujours aujourd’hui : et dont le film retrace l’évolution et la pérennisation, notamment en reproduisant son architecture.
Mats GRORUD, le réalisateur, est Norvégien (1976). Il a une relation assez intime avec cette histoire par sa mère qui a été infirmière dans des camps de réfugiés quand il était enfant, et qui lui a rapporté des photos, des récits ; il a habité ensuite au Caire où sa mère travaillait à l’hôpital
palestinien. Finalement il a passé, en 2001, une année dans le camp de Bourj el Barajneh, en
travaillant pour une ONG en tant qu’animateur d’ateliers pour des enfants dans une école
maternelle. C’est cette expérience qui lui inspire la matière de ce film.

L'intention du réalisateur :

-offrir un témoignage aux réfugiés, et la possibilité de continuer à transmettre cette histoire aux
enfants car « c’est vieux pour eux » ; Raconter du point de vue des camps (les réfugiés n’écrivent pas l’histoire)
- montrer l’histoire des réfugiés au reste du monde
- humaniser le regard sur les réfugiés, en général et en écho avec tous les réfugiés d’aujourd’hui :
souci de montrer la diversité ( en créant des visages différents : yeux verts de Sidi, tâches de rousseur de la mère de Wardi…), la dignité, la pauvreté mais la propreté…

Les élèves ont vu le film en VO sous-titré.